Projet : Penser le féminin dans l’océan Indien



Equipes de recherche et chercheurs impliqués dans ce projet :


ORACLE: Sophie Geoffroy, Claude Féral, Renée Tosser, Christine Pic-Gillard, Alain Geoffroy, Driss Alaoui, Azzedine Si Moussa, Raoul Lucas, Mozama Mamodaly, Jean-Pierre Cambefort, Catherine Boudet. Alice Mussard, Marie-Aude Torpos (New Woman), Joëlle Nicot, Dominique Noëlle Perianayagom, Marie Carmen Thue-Tun, Karl Bègue, Audrey Dardenne, Sophie Jorrand

CRLHOI: Marie-Françoise Bosquet, Gabriele Fois-Kaschel, Sandra Saayman, Vilasnee Tampoe-Hautin

Droit : Anne Rigaux, Wanda Yeng-Seng

Live Yu Sion

Médecine : Pascale Guiraud

CREGUR : Fabien Brial (la prostitution à Madagascar)


Chercheurs associés et partenaires extérieurs à l’université de La Réunion :

The Latchkey : Jessica Cox (University of Lampeter, Wales), Petra Dierkes-Thrun (California State University - Northridge, USA),  Kathleen Gledhill (University of Hull, England),  Christine Huguet (University of Lille III, France),  Alison Laurie (Victoria University of Wellington, New Zealand), Isobel Armstrong (Birkbeck College, London), Alison Chapman, U. of Victoria, BC, Katherine Cockin, U. of Hull, Colette Colligan, Simon Fraser U., Canada,  Carole Ferrier , U. of Queensland, Cris Hassold, New College of Florida, Maria Luddy, U. of Warwick, Margaret Stetz, U. of Delaware, Martha Vicinus, U. of Michigan

The Oscholars et The Sibyl: Emily Alder, Jenny Allen, Patricia Flanagan Behrendt, Síghle Bhreathnach-Lynch, Isa Bickmann, Dúnlaith Bird, Elisa Bizzotto, Carmen Casaliggi, Anuradha Chatterjee, Jessica Cox, Petra Dierkes-Thrun, Andrew Eastham, Tine Englebert, Valerie Fehlbaum, Nicola Gauld, Sophie Geoffroy, Kathleen Gledhill, Irena Grubica, Danielle Guérin, Lisa Hager, Christian Huguet, Sondeep Kandola, Lucia Krämer, Alison Laurie, Aoife Leahy, Mark Llewellyn, Elizabeth McCollum, Kirsten MacLeod, John McRae, Sandra Mayer, Cristina Pascual Aransáez, Michelle Paull, Tiffany Perala, Barbara Pfeifer, Julie-Ann Robson, Annabel Rutherford, Elaine Saniter, Rita Severi, Tijana Stasic, Gulshan Taneja, Eva Thienpont, Florina Tufescu, Sarah Turner, Costanza Vettori, Linda Pui-Ling Wong, Naomi Wood, Anthony Teets (SUNY New York)

CLIMAS, U. de Bordeaux 3, Pascale Sardin

Pr Cecil Abrahams, U of Syracuse N.Y.,

Pr David Johnson U of Oxford,

Pr Bernard Vincent, U d’Orléans,

Pr Elise Marienstras, U de Paris 7,

Pr Irène Rabenoro, U d’Antananarivo,

Pr. A. Owodaly, U of Mauritius

Alliance Française du Cap

IFAS


Eventuels cofinancements prévus

AUF

OIF

MAE

Fonds Union Européenne

UNESCO

Mairie de Saint Denis

Argumentaire


Mené par un groupe de réflexion universitaire international, ce programme de recherches transversal, pluridisplinaire, pluri annuel, a pour objectif des recherches théoriques et appliquées sur le féminin et sa perception dans l’océan Indien, en pleine cohérence avec les thèses en cours et susceptible d’être à l’origine de colloques et d’actions lisibles à l’extérieur du milieu universitaire.

L’étude du féminin permet d’aborder la littérature, la linguistique, l’histoire, l’anthropologie et l’art mais aussi la sociologie, la médecine, le droit, l’économie sous une nouvelle optique, celle de ce qu’on appelle actuellement le « genre » parce que féminité et masculinité ne peuvent se concevoir l’un sans l’autre. Cette nouvelle perspective contribue à renouveler la critique en jonction avec l’histoire des idées et des mentalités. Ce champ de recherche est en pleine expansion actuellement en France alors qu’il fait depuis de nombreuses années partie des disciplines reconnues dans tous les pays anglo-saxons et dans l’Europe entière où les départements d’études sur le genre sont très développés. Il permet de privilégier la littérature, la culture et les sociétés de l’océan Indien dans leurs rapports avec l’Orient, entre Orient et Occident très exactement ; d’analyser les rapports Nord-Sud au prisme des questions de genre.

Projet de recherches sur un sujet frontière au croisement de disciplines habituellement dissociées (Sciences Humaines et Sociales, Médecine, Droit, Economie…), ce projet est innovant par son caractère transdisciplinaire. Pour « penser le féminin » dans l’océan Indien en lien avec le Nord, en embrasser ses multiples facettes (identité féminine, relations masculin/féminin, rôles et fonctions des femmes dans l’Histoire, les sociétés, la culture, les arts et les lettres, le cinéma, les médias …) sans en exclure aucun aspect (historique, politique, sociologique, économique, anthropologique, juridique, linguistique, médical, psychologique, littéraire, artistique, religieux…) différentes méthodes seront utilisées et croisées.

Ce projet se veut innovant aussi par les méthodes de travail (networking) mises en œuvre : les partenaires travaillent quotidiennement en réseau (TICE) avec l’appui mais sans se limiter à l’appartenance à un centre de recherche donné (bridge-building).

Enfin, motivé par la volonté de promouvoir la recherche sur les femmes et la recherche au féminin,[1] ce projet répond à un besoin dans le contexte local, national européen et international. Dans une zone caractérisée par son éloignement géographique et son retard par rapport aux standards (parité, lutte contre la violence) préconisés dans de nombreux pays développés, « penser le féminin » implique la prise de risque inhérente à une réflexion devant déboucher sur des initiatives de valorisation du rôle des femmes de l’océan Indien comme minorité active, actrice du développement.


Mots clefs/axes de recherche

Parmi les pistes de recherche seront étudiées les questions suivantes (liste non limitative) :

L’identité féminine; le rapport aux modèles féminins/masculins occidentaux

Genre

L’émergence d’un nouveau modèle féminin au dix-neuvième s. (the New Woman ; militantes suffragettes, droit à l’éducation, droit au travail, droit au divorce)

utopie, insularité et féminité

Le corps féminin : santé, sexualité et déviances sexuelles, prostitution, danse, sémiotique corporelle et textualité, deixis de la personne, transmédialité

L’éducation des femmes dans l’océan Indien

Femmes et langage, « les langues maternelles dans l’Océan Indien / politologie linguistique : langues dominantes, langues dominées.

Les rôles familiaux ; la famille et ses secrets (violence, naissance sous X) ;

Les rôles historiques, politiques (Militantisme irlandais féminin : la Ligue Gaélique; les années 1960) ; luttes sociales

Femmes et développement : économie, droit, histoire, géographie (zone OI, autres pays : Maghreb, Afrique du Sud, Namibie, Sri Lanka, Australie (le rôle des immigrées irlandaises en Australie (1/3 des Australiens sont d’origine irlandaise).

La femme artiste, femme et art

Femme et sacré


NTIC: travail en réseau (networking) pour lequel nécessité de faire appel à webmestres: David C. Rose et Stephen Halliwell, site internet The Latchkey pourrait relayer les informations et publier les actes de nos journées d’études et autres rencontres, séminaires, visio-conférences etc… pour une construction concertée d’un espace indo océanique de la recherche sur le féminin, en lien avec partenaires USA, GB, Afrique, Australie, pays de l’Est etc. Projet susceptible de s’insérer dans une stratégie de co-développement des pays de l’océan Indien.



Perspectives critiques :

Sociologie, anthropologie, psychologie, psychanalyse, psychogénéalogie, gender , studies/genre, littérature des idées, mythocritique

Renaissance, Romantisme, Fin de siècle, XXème s. XXIème s.

Domaines géographiques : OI, GB, USA, Irlande, France, Espagne, Afrique du Sud, Namibie, Australie,


Productions escomptées



Année 1 : Journées d’étude, séminaires, ateliers ; recherches bibliographiques

Année 2 : Colloque international à Florence  (nord)

Année 3 : ateliers, séminaires, journées d’études

Année 4 : Colloque international à Madagascar (sud)



Valorisation et diffusion

Ouvrages, actes de colloque

Forums de discussion

Sites internet : The Latchkey, http://www. oscholars.com

                        The Sibyl, http://www.oscholars.com




[1] NB : ainsi, par exemple, la plupart de nos doctorants sont des doctorantes, mais sur les 67 Professeurs des universités de notre institution, seuls 4 sont des femmes.